janvier 2014
L’homme, de par ses activités, occupe le territoire de manière croissante à travers l’intensification agricole, la construction d’infrastructures, le déploiement d’activités industrielles et l’urbanisation. Depuis la révolution industrielle, notre environnement fait l’objet de profonds bouleversements entraînant l’appauvrissement de la biodiversité ainsi que la raréfaction des milieux naturels, leur fragmentation et leur isolement. Si des zones de protection des milieux naturels sont créées (au sein des parcs nationaux et des réserves naturelles, par exemple), elles ne peuvent toutefois constituer la seule et unique réponse à l’érosion de la biodiversité.
Aujourd’hui, il est reconnu que préserver uniquement des portions de territoire n’a guère de sens. Aussi, il est indispensable de préserver les possibilités, pour les espèces qui y vivent, de maintenir les liens permanents qui unissent les êtres vivants entre eux, pour assurer à la fois leur cycle de vie, mais également le brassage génétique indispensable pour que les populations perdurent.
En application de la convention mondiale sur la biodiversité, l'Europe et de nombreux pays intègrent dorénavant la protection ou la restauration ainsi que la gestion des continuités écologiques dans leur droit. En France, cette préoccupation est inclue dans la Stratégie nationale pour la diversité biologique ainsi que dans la Trame verte et bleue nationale. Elle est aussi peu à peu placée au cœur des politiques régionales en faveur de la biodiversité, notamment à travers le schéma de cohérences écologiques et la stratégie régionale pour la biodiversité que l'Etat et la Région Bourgogne élaborent actuellement conjointement. Les actions à mettre en œuvre pour parvenir aux objectifs que se fixent les territoires passent, entre autres, par la formation, la sensibilisation et l’EEDD.
Contenu
Partie 1 : Apport de connaissances
Partie 2 : Fiches activité